La vie privée selon Google -- La société
Google ne semble pas se préoccuper de la vie privée comme des droits d'auteurs. Ces deux aspects reliés à la recherche sont régis par le même principe de l'option de retrait.
Google Inc. ne demande l'avis de personne pour mettre en ligne de l'information personnelle et des oeuvres. C'est à nous à notifier
Google Inc. le retrait de l'information ou de l'oeuvre une fois que le préjudice est fait.
Il y a quelque temps, la société Google avait annoncé qu'elle ne garderait dorénavant l'information personnelle issue des requêtes que jusqu'à deux ans. Et un grand nombre de médias et de carnetiers d'applaudir. Sauf quelques-uns, permettez-moi cette modestie. L'
Union européenne est revenue sur le sujet. Le groupe de l'article 29 , un comité consultatif d'experts sur la protection des données personnelles, s'inquiète de la conservation des données personnelles par Google Inc. Aux États-Unis, c'est la
Federal Trade Commission qui enquêtera sur l'acquisition de
DoubleClick, régie publicitaire d'importance.
Dernièrement, la société a commencé a mettre en application son logiciel de reconnaissance faciale provenant de la société
Neven Vision. C'est ce qui est supposé. L'information provient du billet
Restrict Google Image Results to Faces, News. L'auteur a découvert - sous toute réserve - qu'en ajoutant la chaine de caractères
&imgtype=face à l'adresse de la requête, le logiciel affinait le résultat de recherche en faisant apparaitre des photos de visages. Le remplacement de
face par
news affiche les photos provenant des actualités. Rien à redire pour les photos publiques. Mais beaucoup d'internautes insouciants mettent des photos privées sur le web sous le parapluie du partage. Il n'y a plus de cloisons entre public et privé. Qu'adviendra-t-il de toutes ces informations quand un employeur, entre autres, fera une recherche sur vous ? Ce phénomène n'est pas nouveau. Il s'amplifie.
Encore plus près, la société
Google Inc. a ajouté la fonction
Street view qui montre la rue de niveau du piéton. Cette fonction associée au zoom a déclenché un tollé de protestation. Allons plus loin. Imaginons les multiples cameras web de surveillance indexées par
Google liés au logiciel de reconnaissance faciale, le tout intégré à
Google Map.
Et des gens applaudissent devant ces « nouveautés » !